Il peut arriver à tout le monde de traverser des épreuves difficiles, d’avoir un coup de blues passager et même de passer par des moments de déprime. Démotivation, tristesse, fatigue ou découragement compromettent sérieusement le moral. Or un moral mal en point peut être source d’embarras si nous tardons à en déceler les symptômes. Afin de vous aider à surmonter ces périodes difficiles, nous vous prodiguons les conseils suivants afin que vous puissiez sortir d’un coup de blues et reprendre en main votre vie.
Différencier le coup de blues de la dépression
Vous est-il déjà arrivé de ressentir une forme de déprime passagère qui n’a affecté que très peu votre pensée et votre vie ? Si c’est le cas, vous avez eu un coup de blues. Une personne qui a le coup de blues se sent triste. Elle ressent un manque d’énergie et est très peu enthousiaste que d’habitude. Cependant, le poids de cette tristesse n’est pas assez imposant pour faire basculer sa vie, et elle ne ressent pas continuellement de la souffrance.
Quant à la dépression, il s’agit d’une pathologie qui est constamment présente et qui affecte la personne sur une période d’au moins 2 semaines. Cette pathologie bouleverse son quotidien et opère en elle un changement important d’état d’âme.
Ainsi, souffrance psychologique, tristesse et passage par une situation difficile ne riment pas toujours avec dépression. Pour savoir s’il s’agit d’une dépression ou d’un coup de blues, le mieux est de se référer à la durée et au poids de la souffrance qui affecte la personne, ainsi qu’aux impacts de la tristesse sur le social, le psychique, l’énergie et la capacité de la personne à surmonter la situation.
Se comporter autrement
Le premier pas pour sortir d’un coup de blues consiste à être plus à l’écoute de vous-même et être en accord avec vos besoins. Vous devriez être capable de reconnaitre que quelque chose va mal en vous. Prenez en compte les propos de votre entourage s’ils vous font remarquer que vous avez changé anormalement d’attitude ou bien que vous êtes devenu soudainement agressif. Dans ce cas, vous devriez accepter votre mal-être et identifier le poids qui vous pèse quotidiennement.
Une fois que vous avez effectué ce premier pas, faites en sorte que tout ce qui pèse sur votre moral soit réduit. Il en est de même avec tout ce qui serait susceptible d’être nuisible dans votre entourage. C’est par exemple le cas d’une consommation d’alcool en dessus de vos habitudes, une relation toxique dont vous commencez à en ressentir les effets néfastes, des personnes de mauvaise foi qui vous entourent, la pression de tous les jours, une quantité trop importante de travail, etc.
Afin que vous puissiez faire face à votre coup de blues, côtoyez des personnes de bonnes intentions sur lesquelles vous pouvez compter, des personnes qui vous proposeraient volontiers leurs aides, sans vous juger et sans vous critiquer. Ces personnes peuvent être vos amis, vos parents ou frères et sœurs, ou un psychothérapeute. Parlez-leur sans retenue de ce qui vous arrive et ne refoulez surtout pas vos émotions.
Faire du sport
Faire du sport est ce qu’il y a de mieux pour surmonter un coup de blues. Vous avez le choix entre le Yoga, si vous recherchez bien-être physique et mental, ou les sports de combat s’il s’agit plutôt de vous défouler ou d’apprendre le self-control. La course est également un sport très recommandé dans la mesure où durant sa pratique, le corps humain secrète de l’endorphine (hormone du plaisir) en abondance. Quel que soit le sport que vous envisagez de pratiquer, le plus important est que vous le faites. Votre corps ressentira les bienfaits de la pratique de ces sports, tout comme votre moral. En effet, c’est une occasion pour vous de briser la routine journalière et de vous focaliser sur vous-même. Cependant, veillez à ce que ce soit un sport dont la pratique vous procure du plaisir au lieu de demander trop de vous et qui ne ferait que vous stresser davantage. Il ne s’agit pas pour vous de battre un record du monde, mais de respirer et de dépenser équitablement votre énergie.
Casser la routine
Lorsqu’on est affecté par un coup de blues, on peut vouloir rester seul tout le temps. Or, s’isoler dans votre petit monde à vivre constamment les mêmes choses tous les jours ne ferait que vous submerger davantage de pensées négatives et accroitre votre malaise. Cassez la routine ! Sortez de ce cercle vicieux que vous vivez quotidiennement ! Si vous êtes plutôt solitaire, sortez seul et faites quelque chose de plus distrayant que vous ne faites pas tous les jours. Prenez du temps pour vous amuser, vous adonner à une activité que vous appréciez. Bref, accordez-vous du bon temps pour vous-même. Si vous n’êtes pas solitaire, joignez-vous à d’autres personnes et pratiquez ensemble les mêmes activités qui vous procurent du plaisir. Soyez ouvert à des occasions de rencontrer d’autres personnes qui ont les mêmes intérêts que vous. Ne ratez pas les occasions de vous enrichir sur le plan personnel et social.
Manger plus sainement
Les coups de blues peuvent avoir d’importantes répercussions sur votre alimentation. Lorsque vous manquez d’énergie, que vous êtes fatigué ou que vous êtes stressé, c’est votre appétit qui en subit les conséquences. Vous risquez d’adopter à votre insu de mauvaises habitudes alimentaires, et même de devenir boulimique lorsque la situation a évolué vers un état de dépression. Lorsqu’on traverse une phase de déprime, il peut arriver que l’on ne puisse même pas avoir la force ou l’envie de faire des choses vitales comme se lever du lit et de se préparer un repas sain. Alors on saute les repas ou on se fait commander des repas de type fastfood qui ne sont généralement pas sains et équilibrés.
Sachez qu’il existe des aliments dont la consommation aide notre corps à surmonter la déprime passagère, nous procurer un bien-être important, et nous aide à lutter contre la dépression. C’est le cas des aliments qui contiennent des omégas 3 en abondance comme le saumon, les noix, les épinards, le thon, etc. Dans la mesure du possible, évitez les aliments transformés contenant beaucoup trop de gras et de sucre. Citons les chips, les jus de fruit, les viandes grasses, la crème glacée, etc. Ces derniers, en plus d’avoir des propriétés inflammatoires, entravent la régulation de nos émotions et contribuent au développement du stress et de l’anxiété.