Syndrome du bébé secoué : caractéristiques et préventions

Le syndrome du bébé secoué est un terme qui désigne un traumatisme crânien qui n’est pas accidentel, mais dû au fait de secouer de manière violente un nourrisson ou un enfant de bas âge. Le plus souvent, ce syndrome touche des enfants de moins de 6 mois ou de moins d’un an. Ce geste intentionnel occasionne des lésions graves au niveau du cerveau du bébé. Celles-ci pourraient causer la mort de ce dernier si l’on n’opère aucun traitement ou en cas de négligence de la gravité de la maladie ainsi que de l’apparition des symptômes. Le bébé est encore fragile. Même s’il pleure souvent au point d’exaspérer ou de frustrer la personne qui s’en occupe, celle-ci devrait toujours le prendre avec attention. La maltraitance pourrait avoir de graves conséquences sur l’état psychosomatique du bébé, ou même être fatale pour celui-ci. Il est important alors de reconnaître les symptômes présentés par le syndrome du bébé secoué.

Les caractéristiques du syndrome du bébé secoué

Le syndrome du bébé secoué provient de la manière inconvenante de tenir le bébé en le secouant violemment dans le but de le faire cesser de pleurer. Les pleurs du nourrisson ou d’un jeune enfant peuvent être excessifs ou persistants. Mais vous pouvez toujours faire preuve de maîtrise de soi face à une telle situation. Si vous aimez profondément votre bébé, vous ne vous laisserez pas gagner par la colère même en cas d’excès de pleurs.

Les conséquences de cette forme de maltraitance ne sont pas faciles à réparer, car c’est le système nerveux central du bébé qui se trouve lésé. Le mieux est de s’assurer que la mère ou, si elle est absente, la personne nourricière ou la personne qui s’occupe du bébé ne connaît aucun trouble psychologique ni un problème affectif ou familial. Si cette dernière est atteinte d’un trouble psychoaffectif, la prise en charge par un professionnel ou la thérapie s’avère indispensable. Cette mesure est nécessaire afin de limiter les risques de violence ou les cas de maltraitance. Il importe de savoir que le stress, qui est responsable de nombreux troubles, n’est pas toujours dû aux pleurs prolongés du bébé. Il se peut que la personne adulte soit tellement débordée qu’elle finit par être épuisée. Elle devient alors une proie facile de l’énervement et le risque de violence s’accroît.

Les symptômes du syndrome du bébé secoué

Les symptômes apparaissent quelques heures après le violent secouement. Vous devriez agir immédiatement et appeler un professionnel de santé quand les signes alarmants se présentent. Il peut s’agir d’irritation, de pâleur, de vomissement, de somnolence, de tremblement, de trouble de la respiration, de perte de conscience, de convulsions, de paralysie, de mouvements anormaux, de manque de sourire ou de gaieté ou encore d’anomalie de la vue. Il peut se manifester aussi par un trouble de l’alimentation comme un refus de manger ou une perte d’appétit.

Le diagnostic du syndrome du bébé secoué est urgent. Les soins devraient être apportés à temps pour éviter les complications. Appelez les secours médicaux d’urgence immédiatement après l’apparition des symptômes graves ou moins graves. Si entre-temps le bébé vomit, appliquez la technique de mise en PLS ou Position Latérale de Sécurité pour éviter l’étouffement ou la fausse route des vomissements. Si vous ne connaissez pas cette technique, vous pouvez consulter le site croix-rouge.fr. Vous y trouverez des leçons de base de secourisme. Plus vous atermoyez pour agir, plus votre bébé souffre. De même, plus le secouement violent se répète, plus les lésions cérébrales s’aggravent. Celles-ci peuvent se traduire par des troubles du comportement.

La gravité des séquelles du syndrome du bébé secoué n’est pas à négliger. Les parents devraient toujours être attentifs à la santé et à la sécurité de leur bébé ou de leur petit enfant. À l’heure actuelle, les traumatismes crâniens à la suite d’une maltraitance font monter d’un cran le taux de mortalité infantile.

La gravité du syndrome du bébé secoué

Les secousses violentes sont surtout à éviter quand on prend un bébé. Le cou de ce dernier ne peut pas encore tenir fermement sa tête. Ce qui favorise le balancement brusque de la tête d’avant en arrière. Cela va provoquer des lésions au niveau du cerveau et au niveau du système oculaire.

Le secouement violent pourrait également léser la moelle épinière. Les lésions cérébrales peuvent causer le retard du développement psychomoteur du bébé. Ce dernier pourrait être atteint de paralysie, de convulsions et de déficit visuel.

La prévention du syndrome du bébé secoué

La manière la plus facile d’éviter le syndrome du bébé secoué et ses séquelles graves consiste à faire beaucoup plus d’attention quand on prend le bébé. Vous pouvez également le prévenir en ne faisant que de simples gestes. Il est tout à fait naturel si votre bébé pleure. C’est une façon pour celui-ci de communiquer ce qu’il ressent. Étant donné que le bébé ne peut pas encore exprimer ses désirs ou ses sentiments, c’est à travers les pleurs et les gestes qu’il le fait. Il est alors important pour les parents de consacrer plus de temps à affectionner leur bébé et à prendre soin de celui-ci.

Pour la mère surtout, le fait de comprendre les pleurs, les émotions et l’attitude de son bébé ou de son tout-petit fait partie des priorités. Les gestes affectifs comme les câlins et le fait de le chouchouter devraient également aller de soi. Pour éviter les pleurs excessifs de votre bébé, essayez de l’allaiter régulièrement, de parler et de jouer avec lui. Prenez garde de ne pas perturber son sommeil quand il dort. Ainsi, vous aurez un surplus de temps pour vous reposer ou pour faire autre chose. Au moindre cas suspect, prenez contact avec un spécialiste ou avec un professionnel de santé infantile pour consultation rapide.

En effet, le syndrome du bébé secoué a un début invisible, car il n’est pas dû à une chute ou à un accident. Certaines lésions internes ne peuvent pas être repérées de l’extérieur ou à l’œil nu. C’est en ce cas que l’on connaît l’importance de l’examen clinique, du scanner cérébral, des radiographies et de l’IRM (imagerie par résonnance magnétique).

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