Dans le cercle des études psychologiques et psycho-comportementales, aucun terme ne peut être considéré comme plus sinistre et plus morbide que la pulsion de mort. Rien que le nom évoque des scènes de film d’horreurs. Communément appelé Thanatos, cette pulsion peut donner lieu à des moments déchirants et larmoyants. Qui peut être touchée par cette pulsion ? que peut elle causer sur notre santé mentale et physique ? Autant de questions sont longtemps restées sans réponses. C’est pourquoi nous vous invitons, aujourd’hui, à voir dans notre article les questions les plus pertinentes concernant la pulsion de mort.
Qu’est-ce que la pulsion de mort ?
L’homme est un être noué de sens et de sentiments. Il arrive que des évènements dans sa vie le rend heureux, triste malheureux ou excité. C’est différents états d’âme font de sa vie un parcours normal, il vie avec des hauts et des bas ! Néanmoins, lorsque celui-ci fait face à une longue série de désespoir et de problèmes, il finit par s’adonner aux pulsions de mort.
Née d’une sensation de désespoir ?
Lorsqu’un individu fait face à la dépression, il devient vulnérable et sans défense, son esprit est à découvert face aux troubles émotionnels et aux problèmes mentaux. Il n’est pas rare que lorsqu’une personne démontre ces signes, il ressent un sentiment de vide et se demande la raison de son existence. Coulant directement de sensation de grand vide, le sujet peut ensuite présenter des idées défaitistes. C’est dans cet état même qu’intervient Thanatos. Les pulsions sont à l’origines de chacun de nos envies. De ce fait, la pulsion de mort, comme son nom l’indique incite à des actions impulsives morbides et sanglantes. En effet, selon les idées avancées par Sigmund Freud, les pulsions ont réellement à l’origine de chaque envie d’une personne. Aussi minime qu’elle puisse être, une envie reste une envie. Mais lorsque ces envies dépassent l’entendement, ils deviennent des problèmes comportementaux ou psychiques.
La pulsion de mort, que représente elle concrètement ?
La Thanatos représente une pulsion involontaire ou incontrôlée. En d’autres mots, cela signifie que la personne qui en est touchée n’est pas du tout responsable de ses actes. En reprenant la définition faite en psychanalyse, la discipline promulguée par Sigmund Freud, nous pouvons définir la pulsion de mort comme un rapprochement du repos absolu ou la non-existence. Freud considère la pulsion de mort comme action dérisoire, incontrôlée et qui mène inévitablement vers l’autodestruction. Allant de paire avec cette pulsion néfaste, la pulsion de vie, quant à elle, vas dans l’autre sens et permet une auto-construction. Néanmoins, nous avons tort de croire que la pulsion de vie est une bonne chose, et son opposée une défaite. La coexistence entre ses deux est nécessaire pour le parfait équilibre de chacun.
Quelles sont les manifestations d’une pulsion de mort ?
Etant définie comme un problème psychanalytique, cette pulsion nommée Thanatos présente bien une série de manifestations. Dans le domaine de la psychanalyse, de nombreux concepts sont que très peu étudiés en raison de leur complexité et de la peur qu’ils peuvent causer chez certains. La pulsion de mort n’échappe pas à cette confirmation. Néanmoins, il existe certains points sur lesquelles les études sont unanimes concernant cette pulsion. Il s’agit des symptômes que l’accusent.
Une agressivité destructrice
Un individu agressif aura toujours tendance à détruire ce qui l’entoure. Objet, personnes et même la morale de ses proches, rien ne peut échapper à la colère foudroyante de cette personne. Ce penchant pour la violence s’explique par une forte envie, non réprimé, de faire du mal autour de soi. Dénoncé comme le plus grand obstacle au progrès de la culture, Freud accuse cette pulsion comme étant très nuisible et entravant.
Une maladie mentale se rapprochant du borderline
Lorsqu’un sujet est assujetti à un trouble mental, il est souvent mené à se faire lui-même du mal. L’un des cas les plus récurent dans cet exemple est celui des personnes atteintes de trouble de la personnalité limite ou le trouble de la personnalité borderline.
Une projection de soi non contrôlée
Il s’agit d’un des symptômes de la pulsion de mort le plus discret et le moins dérangeant. En effet, l’interprétation de sa cause reste la plus difficile et la plus incertaine de toutes. Cette projection pousse le sujet à imaginer sa situation dans la place d’une autre personne. Ce qui exprime un sentiment d’insatisfaction ou de manque d’intérêt pour sa propre vie.
Une énorme peine
Ce dernier symptôme s’exprime par une envie incontrôlée de réagir violement face à une personne qui angoisse ou à provoquer un malaise.
Existe-t-il un aspect positif dans la pulsion de mort ?
Bien que ce trouble arbore un nom effrayant et défaitiste, Thanatos peut toutefois sous un autre angle et présenter quelques avantages.
Un moyen utile de s’adapter
Indubitablement, la pulsion de mort représente une pente glissante qui nous guide vers l’autodestruction. Toutefois, son influence n’est pas à 100 % négative. Chaque décision et actions menant à une autodestruction nous apprend. En effet, ces choix nous permettent d’apprendre ce qu’est la résilience et à surmonter les obstacles. Puis, cette pulsion nous apprend aussi à profiter du repos et à s’adapter.
Un détachement avec les objets matériels
Outre l’acquisition de la résilience et du changement, la pulsion de mort présente aussi un autre aspect positif. En effet, elle facilite notre désunion avec les objets futiles et favorise, à la place, une meilleure rétrospection. En d’autres termes, Thanatos nous offre la possibilité de s’ouvrir à soi-même et de desceller nos problèmes internes. Bien plus constructeurs que destructeur, la pulsion de mort présente des avantages uniques, à condition de savoir bien réagir face aux symptômes. Néanmoins, si les troubles et les déséquilibres mentales prennent le déçu, une aide extérieure n’est jamais de trop. Alors, si vous présentez les symptômes d’un tel problème psychanalytique, pensez à consulter un spécialiste. Dans le cas contraire, vous serrez livrez à vous-même, ce qui peut grandement accentuer les risques d’autodestruction.