Phobies : les plus improbables et leurs traitements

Il existe toutes sortes de phobies dont certains sont très courants et d’autres très rares. Elles peuvent se déclarer à tous les âges, et ce, dans n’importe quelle circonstance. De plus, elles font plus ou moins souffrir les personnes phobiques au point de bouleverser totalement leur vie. Nous vous présentons dans cet article quelques-uns des phobies les plus étranges et la manière de les traiter.

Mageirocophobie : peur de cuisiner

La mageirocophobie désigne la peur de cuisiner. S’agissant d’une phobie qui peut avoir plusieurs formes, la mageirocophobie peut être provoquée par de mauvaises expériences en cuisine que le phobique a vécues dans le passé. Elle peut entrainer de graves troubles psychologiques poussant ce dernier à ne manger que des nourritures produits industriellement ou produits par les fastfoods, les junkfoods, etc. Cette phobie est généralement associée aux résultats obtenus en cuisine.

Par exemple, le phobique a peur que la nourriture préparée en cuisine ne soit pas mangeable, que celle-ci soit infecte et puisse être une source de maladie, etc. Il existe aussi d’autres phobies liées aux aliments comme la xocolatophobie qui désigne la peur du chocolat ou encore l’ichtyophobie qui désigne la phobie des nourritures contenant du poisson.

L’ombrophobie : peur de la pluie

L’ombrophobie désigne la peur de la pluie, mais aussi de l’hiver, de la grêle, des orages, etc. En somme, il s’agit d’une phobie des phénomènes météorologiques à fortes intensités. D’une manière générale, ce n’est pas la vue de la pluie ou de la grêle qui fait peur aux personnes qui souffrent de cette phobie, mais plutôt les bruits qu’ils génèrent lorsque les gouttes de pluie ou les grêlons tombent sur le toit de la maison ou sur la voiture. Il est très difficile pour ces personnes de vivre dans des zones à forte pluviosité ou plus ensoleillées. En effet, elles peuvent craindre les ciels gris qui annoncent la venue d’un orage.

Anuptaphobie : peur du célibat

L’anuptaphobie désigne une peur irrationnelle du célibat. Cette phobie engendre chez la personne phobique, une peur de ne jamais trouver un compagnon, ou bien une peur que ce dernier la quitte. De ce fait, elle est prête à tout pour créer une relation amoureuse et n’hésitera pas à employer n’importe quels stratagèmes pour conserver son partenaire.

Par conséquent, cette phobie peut générer des comportements nuisibles à une relation amoureuse comme la jalousie maladive, la dépendance affective, l’angoisse, la peur de l’abandon, etc.

Stasophobie : peur de rester debout

Une personne stasophobe a peur de rester debout. Cette phobie pourrait appartenir à la catégorie des phobies sociales comme la peur de rougir. La personne phobique a surtout peur d’attirer les regards des autres en restant debout au milieu d’eux, d’être les centres de toutes les attentions, ou encore, elle a peur que les autres comprennent tout d’elle à cet instant.

Carpophobie : peur du contact avec des fruits

Une personne souffrant de carpophobie ressent une importante angoisse lorsqu’elle est en contact avec des fruits. Lorsqu’elle en voit, elle en est dégoutée et paniquée, et même le fait d’en sentir l’odeur l’indispose totalement. Cette phobie engendre un trouble alimentaire et des carences en nutriments, étant donné que la personne refuse de manger des fruits.

Trypophobie : peur des trous

La tryphobie désigne la peur des trous. Ce peut être des trous dans le plancher, des cavités, des alvéoles d’abeilles ou des nids de guêpes, etc. Cette phobie est susceptible de provoquer d’autres phobies caractéristiques comme des phobies associées aux animaux.

Il y a des résultats d’études qui affirment que cette peur des trous est associée à un fondement évolutif : certaines zones cérébrales auraient évolué en se méfiant des trous. Le cerveau interprèterait ces trous comme des marques de présence d’animal effrayant.

Apopathodiaphulatophobie : peur d’être constipé

Son long nom n’en dit pas beaucoup sur sa signification. Il faut le scinder pour en comprendre le sens : Apo signifie éloignement, patho signifie souffrance, dia signifie à travers, phulasso signifie garder, phobos signifie peur.

Cette phobie désigne la peur d’être constipé. Que la personne soit constipée ou non, la seule idée d’être bloquée l’amène à consommer démesurément des produits laxatifs, ce qui peut provoquer des problèmes gastriques récurrents.

Ergophobie : peur du travail

Nous en avons probablement tous un peu en nous. L’ergophobie désigne la peur du travail. Toutefois, on parle de phobie lorsque cette peur ne se limite pas à un petit quelque chose que l’on ressent passagèrement, mais une handicapante et très troublante pour la personne phobique.

Cette dernière est extrêmement anxieuse à l’idée de travailler ou de rechercher du travail. Cette phobie peut se manifester sur le lieu de travail de la personne phobique.

Eleuthérophobie : la peur d’être libre

Une personne souffrant d’eleuthérophobie est assujettie à une peur irrationnelle d’être libre de choisir. Elle a beaucoup de difficulté lorsque plusieurs choix se présentent devant elle alors qu’elle ne peut compter sur l’avis des autres.

Cette phobie peut s’expliquer par le fait que la personne a grandi dans la soumission ou qu’elle a été punie méchamment à chaque faux pas ou à chaque fois qu’elle faisait des choix jugés négatifs. Par conséquent, il lui est devenu difficile d’être autonome.

Traitements des troubles phobiques

La thérapie est l’une des manières de traiter ces différentes phobies. Il faut savoir qu’un trouble phobique peut être caractérisé par divers symptômes que la personne ressent lorsque l’objet de sa phobie lui est exposé. Ces symptômes sont la panique, la paralysie, la crise d’angoisse ou encore un profond malaise. La phobie peut également toucher le psychique de la personne en engendrant un trouble anxieux et une anxiété généralisée. Elle peut aussi provoquer des angoisses, de la dépression, du stress, des crises de panique, etc.

Pour traiter les phobies en tous genres, les spécialistes préconisent la psychothérapie, et plus particulièrement la thérapie cognitive et comportementale.

De nombreux exercices destinés à aider les personnes phobiques ont été mis au point afin de leur permettre de surmonter leurs peurs, de vaincre l’objet à l’origine de la phobie et d’améliorer leurs réactions comportementales (fuite, angoisse, timidité extrême, obsessions, etc.)

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