Le black-out alcoolique : symptômes et traitement

Le black-out alcoolique ou « trou noir » est l’effet de la consommation excessive d’alcool. Il se manifeste par une perte de mémoire temporaire. Celle-ci s’apparente à une amnésie qui perturbe temporairement la fonction de mémorisation du cerveau. Une personne alcoolique est portée à boire jusqu’à l’ivresse ou jusqu’à ce que le trou noir soit atteint. Ayant l’alcool dans le sang, elle ne connaît plus ses limites. Or, l’intoxication aiguë due à l’excès d’alcool est à l’origine du trouble du fonctionnement du cerveau. Après un abus d’alcool ou après un « binge drinking » qui est le fait de boire plus de 5 verres d’alcool, vous ne vous souvenez plus forcément des évènements passés. Vous vous demandez alors comment recouvrir votre mémoire. Les quelques conseils proposés dans cet article vous aideront nécessairement.

Le black-out alcoolique : un effet de l’alcool sur le cerveau

La question ici c’est de savoir comment expliquer la perte momentanée de mémoire liée à l’abus d’alcool ou à la consommation d’un produit psychotrope.  L’alcool passe dans le sang et arrive au cerveau. L’amnésie qu’il provoque est un indicateur d’une quantité élevée consommée. L’état amnésique précède le black-out alcoolique ou la perte momentanée de mémoire. Cette dernière survient quand l’alcool attaque la partie du cerveau qui assure la fonction de mémorisation.

Le taux excessif d’alcool dans le cerveau perturbe la communication entre les neurones. Ce qui empêche les faits ou les évènements durant plusieurs heures de passer dans la mémoire à long terme qui est l’espace de stockage des souvenirs au niveau du cerveau. Vous avez deux types de black-out : « le black-out en bloc » et « le black-out fragmenté ». Dans le premier cas, il ne reste aucun souvenir de ce qui s’est passé dans la mémoire de la personne. Tous les souvenirs ont disparu. Dans le deuxième cas, la personne se souvient des évènements passés, mais oublie certains détails. Elle a besoin d’une autre personne pour les lui rappeler.

Des conseils utiles pour éviter le black-out alcoolique

Si vous aimez boire ou si vous ne pouvez pas vous passer de prendre un verre avec quelqu’un, il serait sage pour vous de vous limiter à un ou deux verres. Pour faire plaisir à la personne qui vous invite, vous levez votre verre à sa santé. Pour mieux vous inspirer pendant l’animation d’une soirée organisée ou avant la prise de parole lors d’un évènement spécial de famille, vous avez besoin de boire un coup. Allez-y avec modération quand même avec l’alcool.

Une consommation raisonnable vous évite le black-out alcoolique ou trou noir qui pourrait vous être fatal. Vous devez également faire preuve d’une bonne maîtrise de soi par rapport à cette boisson forte. Vous êtes maître de votre personne, mais la santé est prioritaire. Si vous ne connaissez pas vos limites, éloignez-vous de la tentation, sinon contentez-vous d’une petite dose.

Le black-out alcoolique et la personne cible

Le black-out alcoolique peut concerner toute personne, jeune ou adulte, homme ou femme, qui se livre avec excès à l’alcool. La consommation excessive d’alcool donne lieu à une intoxication qui, par la suite, favorise la perte momentanée de mémoire ou black-out. Normalement, après le cinquième verre d’alcool, la personne qui boit commence à perdre petit à petit conscience.

L’effet de l’alcool se manifeste à travers la façon de parler et la manière de marcher. Le sujet perd l’équilibre, s’écroule et devient ivre mort. L’hippocampe qui est agressé par l’alcool fait perdre progressivement à la personne alcoolique la conscience ou le contrôle. On peut noter que la personne qui manifeste le syndrome du black-out n’est pas forcément alcoolique. Une personne qui boit pour la première fois ou qui ne boit qu’occasionnellement, mais qui en consomme une quantité excessive peut en subir la conséquence et avoir le black-out alcoolique.

Les symptômes du black-out alcoolique

Les symptômes du black-out ne sont que la suite des symptômes de l’alcoolisme. Le black-out alcoolique constitue le sommet de la manifestation de l’effet de l’excès d’alcool. La personne alcoolique ne peut plus se passer de l’alcool. Elle en veut toujours plus, car l’alcool devient une obsession ou un besoin pressant. L’alcoolique ou la personne qui consomme une quantité excessive d’alcool passe normalement par l’ivresse avant de présenter un black-out. Elle peut bien subir les conséquences normales de la forte quantité d’alcool comme le fait de vomir ou d’avoir la tête qui tourne, ou encore le fait de tomber malade.

La conséquence de l’excès d’alcool sur la mémoire de la personne fait la particularité du black-out. La perturbation moléculaire, au niveau du cerveau, liée à la surdose d’alcool, entrave par voie de conséquence la fonction communicative des neurones. Il en résulte que les évènements passés ne sont pas enregistrés dans l’espace de stockage du cerveau. C’est pour cette raison que la mémoire de l’alcoolique ou de la personne qui abuse de l’alcool flanche ou encore devient courte.

Le black-out alcoolique et le traitement

Puisqu’il s’agit d’un excès d’alcool, la solution la plus simple serait alors de diminuer le taux d’alcool dans le sang ou au niveau du cerveau. L’alcoolisme est une maladie. Si vous êtes déjà alcoolique, on vous conseille de passer au sevrage ou à la désintoxication avant qu’il ne soit trop tard. Vous ne devrez pas attendre le black-out alcoolique, ou pire encore les cancers ou l’AVC voire même la mort, pour vous décider. Le fait de connaître ses limites par rapport à l’alcool constitue un bon remède.

Si vous avez un faible pour ce genre de tentation, vous pouvez vous faire aider par un professionnel de santé, par des psychologues, ou encore par des spécialistes de sevrage. Ceux-ci vont vous aider en vous faisant part de leur expertise. Si vous êtes fun du « binge drinking », ou encore si vous êtes enclin à la consommation excessive ou à la consommation problématique d’alcool, vous devriez reconnaître que vous avez un problème avec l’alcool. Libérez-vous de vos émotions négatives qui vous poussent à boire jusqu’à en devenir dépendant. Passez une thérapie individuelle ou une thérapie familiale afin de déraciner le mal.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *