Si vous êtes père ou mère isolés ayant un ou des enfants à la charge et que vous bénéficiez des allocations familiales, votre famille est considérée comme étant monoparentale. Le parent isolé dans une famille monoparentale a forcément besoin d’aide. Celui-là, qui est souvent la mère, assure à la fois la fonction de père et la fonction de mère. La mère solo a, en général, beaucoup plus de responsabilités à assurer que le père solo. Le débordement vient sans faute après la séparation des parents, le divorce de ceux-ci, ou encore le décès de l’un des deux parents. Selon les données statistiques, c’est du côté de la mère que l’on compte plus de demandes de thérapie familiale. Si vous êtes à la tête d’une famille monoparentale maternelle, vous avez des difficultés à surmonter et des épreuves à passer. Face à une telle situation, les institutions mettent à votre disposition des dispositifs de soutien et vous accordent des aides.
Famille monoparentale : un défi à relever
Une famille monoparentale est formée d’un parent, père ou mère, qui vit seul avec un ou plusieurs enfants célibataires qui ne sont pas forcément les vôtres. Ces derniers peuvent être vos beaux-enfants, vos petits-enfants, vos neveux ou vos nièces ou autres encore. Cette définition paraît utile dans la mesure où une famille considérée comme étant monoparentale peut recevoir un supplément monoparental qui est assimilé au supplément social.
Le montant de celui-ci varie selon que l’enfant ou les enfants sont nés avant ou après le 1er janvier 2020. Les deux conditions essentielles pour bénéficier de ce supplément sont l’isolement de la mère ou du père qui vit avec un ou des enfants célibataires et les revenus annuels bruts réduits ou ne dépassant pas le plafond fixé.
La scolarisation de l’enfant d’une famille monoparentale
La situation des enfants scolarisés n’est plus la même après la séparation des parents ou après la formation d’une famille monoparentale par veuvage. En cas de déménagement, le choix d’école peut dépendre du lieu de réaménagement ou du garde de l’enfant par l’un des parents. Si vous avez la garde de l’enfant, vous pouvez scolariser celui-ci dans une école de votre choix pas loin de chez vous.
Dans le cas contraire, vous ne serez pas tenu à cette obligation, mais vous pouvez toujours aider financièrement pour alléger la charge. Si la garde est partagée entre vous et l’autre parent isolé, l’enfant peut dépendre de vous et de celui-ci pour le bien de sa scolarité. Même si l’un des parents manque, la famille monoparentale peut toujours mener tranquillement une vie saine et heureuse. Les proches du parent isolé, sa propre famille, ses amis et son entourage peuvent lui venir en aide pour mener à bien l’éducation de l’enfant. Selon vos possibilités, vous pouvez confier à votre famille, au responsable d’une garderie ou d’une crèche la garde de votre enfant.
La vie professionnelle de la mère ou du père solo
Si vous demeurez salarié après la formation de la famille monoparentale, vous n’êtes pas concerné par le problème de chômage ou de demande d’emploi. Si, par malheur, vous avez été licencié par votre employeur à la suite de votre séparation ou par cause de changement de situation familiale, vous pouvez tenter de trouver à nouveau un emploi. Mais ce serait un peu compliqué pour vous en tant que mono parent, bien que vous soyez encore jeune.
La gestion du quotidien de la famille monoparentale
La plupart des familles monoparentales sont en situation de précarité. Certaines vivotent avec un maigre revenu. D’autres vivent en dessous du seuil de pauvreté et doivent remuer ciel et terre pour trouver de quoi manger. Ces familles en difficulté luttent quotidiennement pour leur survie.
Les conditions de vie en tant que parent en solo deviennent, de manière naturelle, précaires. Les revenus ne font que maigrir tandis que les dépenses se dédoublent. Les enfants de bas âge scolarisés peuvent bénéficier des avantages de cantine. Par ailleurs, la séparation ou le décès pourrait constituer un coefficient d’aggravation dans la vie des parents solo si ceux-ci vont fléchir sous le poids de la détresse ou perdre le contrôle de la situation.
Solliciter de l’aide : une nécessité ?
Pour faire face à cette situation délicate, il va falloir être courageux. Il faut avoir confiance en soi et garder la tête haute malgré la déconsidération, le regard des autres ou l’exclusion sociale. Il faut savoir s’y prendre en système D pour ménager les fonctions maternelles et l’autorité paternelle, mais aussi pour couvrir les dépenses au quotidien.
Vous devez avoir besoin d’aide pour survivre aux épreuves qui vous attendent. N’hésitez pas à parler de votre cas ou à demander de l’aide auprès des institutions ou des établissements publics qui promeuvent le développement social. Votre famille monoparentale est éligible pour bénéficier d’une majoration du RSA, d’une allocation de soutien familiale ou de certains avantages relatifs au logement et à autres choses encore. Vous pouvez également demander du soutien auprès des institutions religieuses en cas de besoin.
La vie sentimentale du parent isolé d’une famille avec un parent unique
Certes, la séparation avec la personne qu’on aime ou qu’on a aimée fait mal, mais il faut que vous soyez fort(e). Bien des mono parents essayent de cacher leur douleur en faisant semblant de tenir le coup. Mais à la fin ceux-là finissent par accuser le coup. Libérez-vous des émotions négatives comme la tristesse et la haine et ne vous laissez pas gagner par l’orgueil en vous isolant du monde.
Bien que vous ayez encore des blessures intérieures qui ne se sont pas encore cicatrisées, essayez toujours de donner de la joie à vos enfants et de rester attaché(e) avec eux ou avec votre famille entière. Usez-vous de votre sens de partage et de votre sens de créativité pour renouer de nouveau une relation gaie entre les membres de la famille monoparentale. Ouvrez-vous en vous connectant le plus possible avec votre famille, vos proches ou vos voisins afin que vous ne vous noyiez pas dans un verre d’eau.