La crise de la quarantaine n’est pas un mythe ou une légende, c’est une étape inévitable dans l’évolution de la vie d’une personne. Comme la puberté, tout le monde doit traverser cette période. En franchissant la barre des 40 ans, il est douloureux pour l’être humain de constater qu’il faiblit physiquement et ses capacités durant la jeunesse lui manque. Si vous ressentez ces choses, sachez que vous êtes une personne normale. Voici ce que vous devriez savoir sur la crise des 40 ans.
Les vérités qui font mal
La crise des 40 ans se manifeste dans la vie de toutes les personnes (masculines et féminines) appartenant à la classe d’âge de 40 à 58 ans. Cette crise est alertée par des différentes vérités qui sont dures à admettre, à savoir la vieillesse qui s’approche à grand pas, la perte de personnes chères (mariage, décès, déménagement, divorce…), les changements physiques, les développements technologiques et électroniques,…. Ces mutations dans la vie sont des sources de bouleversement et d’angoisse qui troublent la personnalité et multiplie le stress. Ils commencent donc à agir de manière imprévisible et parfois énervante.
C’est une période délicat car les gens se rendent compte de la diminution du temps qu’il leur reste à vivre alors ils commencent à se poser des questions sur leurs contributions et leurs impacts au niveau de la société, au sein de la famille, et au travail,…. Il faut souligner que le taux de divorce est très élevé pour cette classe d’âge.
Les Hommes et les femmes plus de 40 ans
Pour un homme, les problèmes au travail, l’affaiblissement physique, les maladies et la mort sont les principales craintes qui provoquent la crise de quarantaine. A partir de là, il apporte des modifications dans sa façon de vivre pour procurer plus d’assurance. Ses projets varient selon ses besoins : renforcer les liens du mariage, planifier la retraite, consacrer plus de temps à la famille, travailler moins, divorce, remariage, profiter des années à venir,…
Le deuil de la fécondité marque la crise des 40 ans chez une femme. C’est un peu tard mais elle commence à se demander tous ce qu’elle a manqués en prenant soin de sa famille avant l’âge de 50 ans. Les femmes acceptent plus facilement la vieillesse. Cependant, elles ont du mal à vivre la perte de la fertilité. Associé avec le départ des enfants, la stérilité crée une profonde solitude chez une mère, surtout si elle passait ces journées à la maison.
Arrivé à ce stade, les hommes et les femmes passent par les mêmes épreuves mais se différencient par leurs résolutions. Les femmes veulent éclaircir tous les mal entendus en exprimant tous leurs doutes. Elles cherchent la paix intérieure. Pour les hommes, l’important est de rester calme et discret pour ne pas paraitre ramollis et sentir faible. C’est ce qui explique les raisons de l’attitude très calme des femmes plus de 50 ans face à la tromperie de leur mari. Tandis que les hommes de cet âge veulent à tout prix prouver leur virilité et leur domination en sortant avec des jeunes de 25 ans.
La réinvention d’une vie
Les perceptions sur la crise des 40 ans ou la crise du milieu de vie ont toujours été négatives. Pourtant, les psychologues témoignent que plusieurs génies de ce monde ont su profiter de la quarantaine pour se montrer. Nous pouvons citer Sigmund Freud, ces œuvres les plus reconnus sont sorti après ses 40 ans. Il y a aussi Bach, Victor Hugo, Karl Marx,….
Durant la première partie de sa vie, l’Homme ne cherche qu’à accomplir des rôles qu’on lui a imposé, c’est-à-dire qu’il vivait pour le bien des autres. A force d’agir en faveur des gens et de la société, on se sent délaisser et inutile avec l’âge, surtout quand ils veulent de l’indépendance et trouve plus d’assurance.
Une personne de 40 à 60 ans est envahie par le désir d’avoir une vie différente que celle des vingt dernières années. L’homme ou la femme ressent alors le besoin de se réinvestir pour pouvoir profiter pleinement dans tout ce qu’il entreprend. Cette capacité de réinvention définit la seconde moitié de la vie qui vise à se concentrer un peu plus sur soi. Avec plus d’expériences, plus de maturité et de réflexion, une personne qui vit au-delà de ses quarantièmes années de vie découvre des nouvelles forces. Ce sont les ressources favorables qui vont servir de bases pour recommencer à vivre une existence plus ancré sur lui et son bien-être.
Attention, l’envie d’une nouvelle vie peut mener une personne à abandonner tous les liens et les personnes de son passé. En effet, elle pense que les effets de la crise telle que la dépression, les inquiétudes et le malheur de vivre sont les fautes de sa famille ou de ses amis. Ces personnes n’arrivent pas à accepter que rien n’est acquis dans la vie, et que tout se lèguent. Ils veulent rester au contrôle de leur entourage.
Une crise passagère
La majorité des gens ressortent plus fort de la crise des 40 ans car c’est tout à fait possible. Les crises d’angoisse, la tristesse et les remises en question sont obligatoires mais ce ne sont que des transitions dans l’acquisition du bonheur.
Selon les psychologues, il est inutile d’agir de manière impulsive durant la crise. Il faut gérer ses actes pour ne pas contrarier son entourage. Il est vrai que les changements sont durs à accepter au début, mais dans la vie, rien n’est éternel. C’est la réalité à prendre en compte. Il faudra donc savoir passer le flambeau pour ne pas s’enfouir sous les responsabilités. Ces derniers ne font que créer encore plus de stress. Il est difficile de rester objectif face au bilan de son parcours sur terre. Ce qui exige d’avoir une personne à qui se confier et partager les inquiétudes. On recommande d’ailleurs un psychologue vis-à-vis ses capacités d’aider les personnes à mieux se comprendre et pour réussir une meilleure rétrospection.
La crise de la quarantaine évoque beaucoup de regret, surement à cause de la remise en question. Toutefois, il faut accepter les choix du passé et vivre l’instant présent pour mieux inspirer le futur. Il est vrai que les regrets sont constructifs, mais il est impossible de changer le passé. Pour avoir la paix, ne regrettez pas votre jeunesse.
Sachez que le pourcentage des personnes qui n’arrivent pas à tirer profits de la crise des 40 ans est très faible. Alors rassurez-vous car vous pouvez vous en sortir indemne de cette situation, surtout avec l’aide des spécialistes du comportement.