Le burn-out est connu comme un problème créer par la pression dont une personne fait face à son travail. Considéré comme un problème ne concernant que les adultes, il peut aussi, dans de rares cas, toucher des enfants. Oui, les mineurs aussi peuvent avoir un sentiment d’épuisement ! Communément connu sous l’appellation de burn-out chez l’enfant, ce problème peut entrainer chez sa victime un sentiment de mal-être et de désespoir, même à des âges assez précoces. Votre enfant se sent-il surmené par ses études ? Ressent-il assez souvent de la fatigue ou un sentiment d’épuisement et d’angoisse ? Si c’est le cas, notre article d’aujourd’hui vous aidera à surmonter cette épreuve avec votre enfant et bien sûr, lui apporter le soutien dont il a besoin.
Le burn-out chez l’enfant, un problème récurrent
À la grande surprise de chacun, le burn-out chez l’enfant est un mal qui survient assez fréquemment. En effet, L’UNICEF déclare en 2014 qu’un peu moins de la moitié des jeunes Français compris entre 6 et 18 ans sont victimes de ce mal-être.
La cause principale du burn-out chez l’enfant
L’enfant du XXIe siècle vit constamment dans une atmosphère de compétition et d’évolution. Ainsi, il doit toujours suivre le rythme et faire de son mieux dans ses études, il faut qu’il apprenne pour pouvoir réussir. Bien que cette pression soit nécessaire pour le développement des enfants, il n’est pas rare que quelques-uns parmi eux y succombent et se mettent en proie au doute. La première cause de ce mal est donc définie : la pression sociale et les études.
D’autres causes à l’origine du burn-out chez l’enfant
Vous vous en doutez bien, pour que ce problème soit aussi grave, il tire forcément ces sources de multiples causes. Il est toutefois nécessaire de préciser que ce ne sont pas les études proprement dites qui causent le trouble chez l’enfant, mais plutôt certaines conditions qui s’y rattachent. Dans ces conditions, nous pouvons citer par exemple la pression et les exigences parentales trop élevées. Rien que ces deux premières causes peuvent entrainer le burn-out chez l’enfant. Puis, il est aussi important de mentionner que le perfectionnisme de l’enfant peut le pousser lui-même à avoir des complexes et des angoisses. Et la dernière cause, mais qui est sans doute l’une des plus grandes serrait la séparation des parents.
Les signes avant-coureurs du burn-out chez l’enfant
Le burn-out ne touche pas une personne du jour au lendemain, ce phénomène s’instaure avec le temps et peut être descellé à l’avance par quelques signes qui le précède.
Les premiers signes d’un burn-out chez l’enfant
Quelques troubles physiques et psychologiques peuvent dénoncer la survenue du burn-out chez l’enfant, dont une fatigue constante, une importante nervosité et une forte émotivité. Ces trois premiers signes indiquent que l’enfant perd peu à peu le contrôle sur la pression qui l’entoure et commence à paniquer. Suite à cela, l’enfant présente des difficultés à s’endormir et pleure pour n’importe quelles raisons. À ce stade, l’enfant commence à perdre gout à tout et n’arrive que très rarement à se concentrer sur ses études.
Ces différents états d’âme dont fait face votre enfant s’expliquent tout simplement par le fait que son cerveau est fatigué et n’arrive plus à gérer le stress qui le submerge. Lorsque votre enfant présente ces signes, mais qu’il n’est pas tout de suite pris en charge, il peut logiquement être touché par le burn-out. Ce phénomène s’assaille généralement aux adolescents, mais de récentes études tendent à montre que les jeunes de moins de10 ans commencent aussi à présenter les signes d’un burn-out.
Les comportements de votre enfant à surveiller
Dans la plupart des cas, les enfants touchés par le burn-out sont des enfants investis dans leurs études, qui mettent un point d’honneur sur leur travail et qui cherchent souvent l’approbation de leurs parents. En d’autres mots, ces enfants affectionnent le perfectionnisme et sont souvent assez sévères avec eux même.
Lorsque ces enfants font face à des difficultés ou des échecs, ils les gèrent mal et se remettent souvent en question. En dépit de leurs efforts, de leurs acharnements, leurs études peuvent souvent battre de l’aile et les pousser à déprimer. Ces individus représentent donc des sujets idéals pour le burn-out chez l’enfant. Et sans un bon encadrement, ces enfants peuvent facilement être touchés par ce mal.
Comment aider un enfant victime du burn-out
Le burn-out chez l’enfant est un mal souvent minimisé, il n’est pas rare que les parents n’y prêtent pas attention, ou ne le remarque que trop tard. Il est pourtant possible de prévenir de ce danger de l’enfant, et de l’aider s’il présente déjà les symptômes.
Comment prévenir du burn-out ?
Lorsque vous craignez que votre enfant présente les signes avant-coureurs du burn-out, la première chose à faire et d’alléger son planning et de lui laisser du temps pour grandir. En effet, la surcharge d’activité peu fortement stressée l’enfant. Dans ce cas, laissez du temps libre à votre enfant, cela l’aidera à se détendre et à mieux explorer ses atouts.
Lorsque vous sentez l’angoisse venir de votre enfant, aidez-le à comprendre ces émotions qui lui sont tout nouveau. Si votre enfant a peur quand il ressent une boule au ventre, ou qu’il panique sous la pression, apprenez-lui que c’est tout à fait normal. Puis aidez-le à adopter la meilleure attitude face aux stress. Une fois cela fait, votre enfant gagnera de la confiance en soi et affrontera ses problèmes différemment.
Comment gérer le burn-out chez l’enfant ?
Lorsque votre enfant présente les symptômes d’un épuisement psychologique, il sera souvent fatigué, désintéressé et hyperémotif, c’est tout à fait normal puisque son cerveau est fatigué. Apprenez alors qu’il est possible, aussi grave que son problème puisse être, de l’aider pleinement.
En premier lieu, l’idéal serait de lui fournir une aide psychologique. En effet, un professionnel peut déterminer le niveau de stress et d’anxiété dont votre enfant fait preuve, et pourra lui prescrire le traitement idéal. Et enfin, le burn-out chez l’enfant est avant tout un problème créé par son entourage, ses études et la pression sociale… il est donc nécessaire que l’entourage de l’enfant l’encourage et le soutienne pour passer cette mauvaise passe.