L’aliénation parentale se développe actuellement comme un mal chronique. Tenue en échec dans certaines familles, elle réapparaît dans d’autres. Le syndrome d’aliénation parentale implique trois personnes en même temps : le parent aliénant qui peut être le père ou la mère ; l’enfant qui se trouve influencé par le parent aliénant et le parent ciblé qui peut être la mère ou le père selon le cas. Une fois le processus d’aliénation parentale engagé, le mal s’enracine et la confiance au sein de la famille se perd. Il n’est pas vraiment facile de reconstruire cette confiance sans l’aide d’un professionnel, car le recours à la thérapie familiale ou bien à la psychothérapie s’impose en cas de syndrome d’aliénation parentale apparent. L’enfant influencé est pris au piège et, par conséquent, a besoin d’aide. Il est encore fragile et son état psychosomatique devrait être protégé contre toute atteinte. Heureusement que les travailleurs sociaux et les professionnels en psychothérapie sont là pour aider la famille à retrouver l’équilibre.
Le syndrome d’aliénation parentale et la mauvaise intention
Il se traduit par le fait pour le parent aliénant de se servir de l’enfant pour pouvoir causer du mal à l’autre parent. Le parent aliénant n’a qu’une seule idée en tête : satisfaire son désir de vengeance ou faire du mal à son conjoint. Pour ce faire, il se sert de son enfant. La stratégie qu’il met le plus souvent en œuvre est le lavage de cerveau. L’enfant, qui n’a pas encore la faculté de discernement, constitue pour le parent aliénant un intermédiaire facilement influençable.
La mauvaise intention est concrétisée sans se soucier des conséquences ou de l’impact physique et psychologique de son action sur l’enfant. Il faut agir tout de suite après l’identification du syndrome d’aliénation parentale pour éviter les conséquences désastreuses aussi bien sur le parent ciblé que sur l’enfant concerné. La relation mise à mal par ce processus devrait être sauvée au plus vite. L’idée est de passer à la reconstruction de celle-là, et ce, à partir de la base. Le conjoint et l’enfant influencé sont tous les deux victimes de l’aliénation parentale.
L’apparition d’un syndrome d’aliénation parentale
La relation entre l’enfant et le parent ciblé est rompue. Influencé par le parent aliénant, l’enfant devient comme une machine programmée à faire du mal à son père que sa mère veut venger, ou vice versa à sa mère à qui son père veut manifester son amertume. Étant donné que l’aliénation parentale est un processus, elle peut être favorisée par des éléments qui facilitent l’apparition du syndrome d’aliénation parentale.
Le syndrome apparaît quand le conflit de loyauté s’établit dans la sphère familiale. La haine est présente. Elle est transmise par le parent aliénant à l’enfant. Ce dernier va manifester la haine envers le parent ciblé qui est, en vérité, victime d’une accusation abusive. Seul contre deux, le parent victime a sûrement du mal à se justifier. Son conjoint et son enfant le tiennent comme responsable de la panne relationnelle. Dans une telle situation, le parent ciblé est en difficulté. Celui-ci devrait gérer beaucoup de choses en même temps : se tenir contre la rafale d’invectives ; accueillir les gestes de mépris ; garder la connexion entre lui et son conjoint ; éviter à tout prix la rupture de la relation avec l’enfant et bien d’autres maux.
Les causes du syndrome d’aliénation parentale
Plusieurs éléments peuvent être à l’origine du syndrome d’aliénation parentale. Les uns sont liés à la vie personnelle du parent aliénant, les autres à celle de l’enfant influencé. L’aliénation parentale peut avoir des antécédents comme l’amertume, l’infidélité ou l’histoire de jalousie, les querelles ou autres.
Elle est surtout caractérisée par l’existence d’une personne tierce pour faire le mal au parent ciblé à la place du parent aliénant. Ce dernier ne fait que se servir de son enfant pour faire souffrir le parent ciblé. Un cœur blessé, un sentiment refoulé, une faible estime de soi et un désir de vengeance sont des causes profondes de l’aliénation parentale.
Les conséquences du syndrome d’aliénation parentale
Si l’aliénation parentale n’est pas traitée à temps, elle peut avoir des conséquences négatives sur la vie familiale et sur la vie psychologique des personnes concernées. Elle ne fait qu’altérer la relation parent/enfant. Elle se solde parfois par une rupture réelle du lien parental. L’enfant influencé par le parent aliénant préfère vivre à l’écart et nourrit un sentiment de haine contre le parent ciblé. La communication au sein de la famille se dégrade. L’amour se refroidit et fait place au ressentiment. Le cerveau de l’enfant influencé est lavé.
Après un certain temps, il va faire la fugue ou finir par se défaire de ce dernier. La vie future même de l’enfant est menacée par ce syndrome. Parmi les conséquences incontournables du syndrome d’aliénation parentale du côté de l’enfant, il y a le ressentiment envers l’autre parent et les blessures internes difficiles à guérir. Le parent ciblé, pour sa part, encaisse l’agressivité à la fois verbale et physique de l’enfant. Et cela en sus du ressentiment qu’éprouve le parent aliénant contre lui. C’est vraiment une dure épreuve pour lui, car il essaie en même temps de sauver son amour pour son conjoint et de maintenir sa relation avec son enfant.
Les actions à entreprendre pour arrêter le processus d’aliénation parentale
Le syndrome d’aliénation parentale est bien présent dans la société moderne. Beaucoup de familles se sont fracturées suite à une aliénation parentale. Mais il en est plusieurs qui s’en étaient bien sorties. D’autres ont retrouvé l’équilibre grâce à l’intervention des professionnels qualifiés. Si vous êtes parmi les victimes d’aliénation parentale, n’attendez pas que la situation s’empire. Les émotions négatives et les blessures internes sont difficiles à gérer. Vous avez besoin d’une thérapie familiale. Le mieux est d’avoir un carnet d’adresses des cliniciens ou des Cliniques de Psychologie. Des références au sujet de la « thérapie en ligne » sont également indispensables pour guérir du syndrome d’aliénation parentale.
À titre d’exemple, vous avez l’Association Carrefour Aliénation Parentale spécialiste en dépistage et la direction de la Protection de la Jeunesse.