Se libérer de l’emprise du tabac : comment s’y prendre ?

L’addiction au tabac est un sujet toujours intéressant dans la mesure où la courbe statistique annuelle de fumeurs dépendants monte en flèche. L’aspect physique de la cigarette n’attire vraiment pas l’attention. C’est surtout l’effet de cette tige sur le cerveau quand on l’aspire qui procure une sensation d’euphorie ou un plaisir indicible. Ce qui fait débat dans le tabagisme, ce sont les conséquences néfastes de la cigarette sur la santé du fumeur. Il n’est plus besoin d’un spécialiste de santé pour confirmer ces effets indésirables. D’où la nécessité urgente de se libérer de l’emprise du tabac. C’est déjà un fait d’autant plus avéré que beaucoup en ont déjà succombé après évacuation. Il est alors plus que nécessaire de trouver le moyen puissant pour se libérer de l’emprise du tabac. Il est indéniable que le fait de fumer procure du plaisir, mais comme le poison de la fumée de cigarette ne fait pas de cadeau, il serait toujours sage de se maîtriser. Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on.

Réflexion sur l’addiction au tabac

On devient facilement dépendant du tabac, car l’effet de la nicotine sur le cerveau est rapide par rapport à l’injection de drogue. Il suffit alors de 2 ou 3 tiges de cigarette pour être tombé sous le charme. Après la dixième cigarette, le processus d’addiction est activé. C’est à ce moment-là que votre désir de fumer devient irrépressible. Il est certain que vous êtes conscient des méfaits de la cigarette, mais, en tant qu’être charnel, vous vous trouvez désarmé face à la force séductrice de celle-ci. Bon nombre de fumeurs n’imaginent même pas à arrêter de fumer ou de se libérer de l’emprise du tabac.

En sus de la sensation d’évasion ou d’être transporté d’euphorie, le fait d’imiter les copains et l’effet de mode motivent la personne à fumer. La volonté de se libérer de l’emprise du tabac fait alors défaut chez les fumeurs. C’est surtout la population jeune qui constitue la cible privilégiée du tabagisme. L’addiction au tabac peut être nourrie, dans une certaine mesure, par la crise d’adolescence. En effet, l’adolescent fume de la cigarette pour confirmer son identité de grande personne au sein de sa famille. Les jeunes ont également tendance à s’inviter pour s’éclater ou pour partager un moment de délire. Boire et fumer, c’est surtout ce qu’ils aiment dans les fêtes. Cela pourrait être une porte ouverte à l’addiction au tabac, et constitue un frein pour se libérer de l’emprise du tabac.

La cigarette, un cadeau empoisonné

Il est toujours difficile de se libérer de l’emprise du tabac quand on l’a dans le sang. Cela peut s’expliquer par le fait que l’addiction à celui-ci n’est pas seulement physique. Elle attaque également le côté psychologique du fumeur. La dépendance a son principe dans la sensation intense de bien-être ou de joie de la personne qui fume. C’est comme du miel, mais du miel sur le fil du rasoir.

Ainsi, quand la personne qui fume – jeune, adulte ou sénior- devient dépendante, elle ne peut voir dans le tabagisme que cette exaltation ou cet oubli. C’est là le danger auquel sont exposés les fumeurs, même si certains sont disposés à se libérer de l’emprise du tabac. Le mal existe de manière dissimulée, mais à un certain moment il va se manifester en faisant ravage. Le caractère latent de la nicotine tient le fumeur dans un état d’insouciance quand il fume. Toutefois, quand l’appareil respiratoire est atteint, tout devient compliqué pour les responsables de soins tout comme pour les professionnels de santé. À ce moment-là, il est trop tard pour le fumeur de penser à se libérer de l’emprise du tabac. Contrairement à d’autres organes, les poumons gravement infectés ne sont pas remplaçables. Ce qui explique le fait que les fumeurs hospitalisés, même s’ils sont assistés de concentrateur d’oxygène, ont une mince chance de s’en sortir.

La cigarette et l’automédication

Au lieu de se libérer de l’emprise du tabac, le fumeur fait le contraire en utilisant la cigarette comme médicament pour guérir des émotions négatives qui l’envahissent. La personne en faible estime de soi pense retrouver son estime en s’adonnant à la cigarette. Par ouï-dire ou suite au conseil d’une autre personne, le fumeur tente l’expérience avec la cigarette pour guérir du mal-être ou du mal de vivre. Il considère le tabac comme son ami fidèle qui ne l’abandonne pas dans les moments difficiles. Mais, en réalité, c’est un faux ami. Le transport de joie n’est qu’éphémère et l’effet évasif momentané. Le plaisir se limite au moment où l’on fume, après quoi il n’est autre chose que de vagues pensées ou de rêverie. L’automédication, quelle qu’en soit la forme, est déconseillée. Vous seriez alors dans le tort si vous vous automédiquez à l’aide de la cigarette. Certainement, votre médecin vous conseillera le contraire : s’éloigner de la tentation et se libérer de l’emprise du tabac.

La désaccoutumance au tabac

Il n’est pas évident de se libérer de l’emprise du tabac avec ses propres moyens. Comme on dit, l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Puisqu’il est question de guérison, le recours à un professionnel de santé ou à un spécialiste est un impératif. Dans une autre mesure, il s’agit également d’une lutte de l’esprit contre la matière. Dans ce cas, il est nécessaire de recourir à une personne spirituellement mûre ou à une institution œuvrant dans la lutte contre le tabac si vous voulez vraiment arrêter de fumer. Parmi les établissements nationaux et internationaux de référence en désaccoutumance au tabac, vous avez à noter les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Vous pouvez consulter en ligne l’annuaire des HUG en cas de besoin.

Quelques références à propos de sevrage de tabac

À part les substituts multiformes de nicotine et le Zyban, l’énumération des instituts d’aide suivante peut servir au cas où le besoin de se libérer de l’emprise du tabac devient plus pressant. Vous avez au premier rang l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP – Genève) et l’institut de médecine sociale et préventive (IMSP – Lausanne). Viennent ensuite la consultation individuelle d’aide à la désaccoutumance au tabac et la consultation Santé jeunes aux HUG.

Pour vous détacher de la nicotine, vous pouvez vous renseigner sur le programme Tabacare, défi de 3 jours, des Pharmacies principales de Genève et Chavannes. Se libérer de l’emprise du tabac n’est guère facile, seulement si d’autres fumeurs s’en sont sortis, il vous est possible de suivre leur chemin.

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