Lorsqu’on sort en soirée ou en fin de semaine, il nous parait normal de boire un coup avec ses amis ou ses collègues de travail. L’alcool est devenu tellement banal qu’on en vient à oublier les risques auxquels il nous expose. En effets, l’abus d’alcool pousse à l’une des plus grandes dépendances qui soient, et peut même nous mener jusqu’à notre fin. Il en va de soi que l’alcool détruit notre corps, mais savez-vous réellement à quel point l’alcool vous affaiblit ? Ou à quel point l’alcool peut détruire vote vie ? Si les réponses à ces questions vous intéressent, nous vous invitons à voir notre article qui traite des troubles psychiques liés à l’alcool.
Comment l’alcool et la démence sont-ils liés ?
Il existe certes un lien entre alcool et dépression, mais il est difficile de dire si la dépression est un trouble psychiques liés à l’alcool, ou si l’abus d’alcool découle d’une dépression. Plusieurs idées, qui se contredisent pour la plupart, ont été émises sur le lien entre l’alcool et la dépression. Mais la majorité des experts s’accordent pour dire que l’alcool est un facteur dépresseur, et ceux qui souffrent de dépression clinique ne devraient pas en consommer pendant le traitement.
Les effets causés par l’alcool sur l’organisme
L’alcool éthylique est considéré comme un dépresseur, ce qui signifie qu’il supprime lentement la fonction naturelle de tout système ou organe qu’il rencontre dans le corps. Une fois que l’alcool franchit la barrière hématoencéphalique, il engourdit essentiellement les zones du cerveau responsable des processus de pensées rationnelles et du contrôle de l’humeur, ce qui donne place à un trouble psychique liée à l’alcool.
Bien que l’alcool puisse avoir pour effet à court terme la provocation d’un sentiment d’euphorie ou de réduction des inhibitions sociales, il provoque souvent au long terme des sentiments de confusion, de tristesse et de désespoir. Ces symptômes se produisent également chez les personnes atteintes de dépression clinique.
Les causes de l’addiction à l’alcool
Une dépendance à l’alcool n’est pas nécessaire due à des sentiments de désespoir, de solitude et de tristesse associée à la dépression. Cependant, un certain nombre de personnes souffrant de dépression vont chercher des dépresseurs tels que l’alcool comme une forme d’automédication. La sensation momentanée d’euphorie et de relaxation mentale ressentie en état d’ébriété est censée compenser les sensations douloureuses causées par des pensées dépressives. En ce sens, la dépression déclenche un intérêt pour un dépresseur légal disponible sans ordonnance ni examen médical.
Certaines études suggèrent que le lien entre les troubles psychique liés à l’alcool et la dépression commence par l’alcool. Les personnes qui ne présentent aucun symptôme de dépression clinique peuvent décider de consommer de l’alcool en excès en particulier à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte. Cette habitude de boire à des fins récréatives ou sociales peut déclencher une prédisposition génétique à la dépression clinique ou à d’autres maladies mentales. Un buveur modéré peut tomber dans un état de dépression après avoir souffert de problèmes physiques, mentaux et sociaux liés à l’alcoolisme.
Quels sont les liens qui existent entre l’alcool et l’angoisse ?
Bien que l’angoisse et l’anxiété ne présentent pas directement un trouble psychique liée à l’alcool, il nous est important d’étudier les liens qui existent entre eux puisque l’angoisse et l’anxiété peuvent mener à des altérations physiques.
Alcool et anxiété, quels sont les liens existants ?
La relation remarquée entre l’alcool et l’anxiété tire ses sources, en partie, de l’habitude des personnes touchées par divers troubles de l’angoisse à l’automédication. L’utilisation de l’alcool pour soulager les symptômes de troubles tels que le trouble d’anxiété généralisé (tag) et le trouble d’anxiété social (sa). Les troubles post-traumatiques peuvent entraîner une anxiété de rebond et une aggravation des symptômes clinique.
L’abus d’alcool en lui-même peut également entrainer l’anxiété et l’angoisse, les symptômes les plus graves étant l’anxiété liée au sevrage aigu due à la consommation chronique d’alcool qui nécessite souvent une hospitalisation de plusieurs jours. Un syndrome d’abstinence prolongé peut accroitre les symptômes d’anxiété de plusieurs mois, ce qui peut nécessiter des médicaments et un soutien psychologique. Il est donc tout à fait possible de traiter psychologiquement les troubles psychiques liés à l’alcool.
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Comment remédier au trouble physique liée à l’alcool ?
Bien souvent, il est difficile de déterminer quelle infection est apparue en premier : le trouble anxieux ou la toxicomanie, mais la méthode de traitement la plus courante consiste à travailler avec un double diagnostique. En traitant à la fois l’addiction à l’alcool et l’anxiété, l’un ne risque pas d’engendrer la rechute de l’autre. Il a aussi été prouvé que l’abus de boisson alcoolique cache souvent un trouble anxieux sous-jacent, ce qui rend le problème psychologique particulièrement pénible à traiter de manière radicale.
Quels sont les effets de l’alcool sur votre sommeil ?
Souvent il est suggéré de boire un verre le soir afin de mieux s’endormir. Face aux troubles du sommeil, cette astuce est très efficace. Toutefois, utilisé trop régulièrement, l’alcool apportera moins d’effet en tant que somnifère, mais entrainera plutôt une dépendance.
L’alcool détériore vote sommeil
En effet, la consommation d’alcool peut effectivement aider à vous endormir. Prise quelques minutes avant votre heure de coucher, elle peut vous apaiser et faciliter votre sommeil. Toutefois, elle induit aussi dans un sommeil de mauvaises qualités, c’est-à-dire un sommeil peu profond et souvent accompagné de quelques maux de tête. Outre ces problèmes, la consommation d’alcool comme somnifère implique des réveils fréquents pendant la nuit, ce qui dégrade remarquablement la qualité de votre sommeil. Et enfin, il est possible que vous vous sentiez plus fatigué le lendemain en raison des réveils trop fréquents et des maux de tête.
La fatigue au matin d’une soirée arrosée
Lorsque vous buvez de manière excessive, il est fort probable que le lendemain vous perdez une grande partie de vos capacités physiques. En effet, le manque de sommeil peut aussi engendrer des troubles physiques liés à l’alcool. Le manque de sommeil, causé par l’abus d’alcool, peut s’attaquer à votre niveau de vigilance. Bien que ce manque de vigilance est considéré comme mineur et chronique, il n’est pas qu’il entraine des accidents ou volant ou au travail.