Rebondir après un échec scolaire, voilà un sujet intéressant qui mérite une réflexion. Il est temps aussi bien pour les responsables pédagogiques que pour vous, les parents, de s’y pencher, car ce phénomène gagne de plus en plus de terrain dans la société contemporaine. Les difficultés scolaires et les difficultés d’apprentissage font partie du processus éducatif. L’échec comme la réussite sont deux faces d’une même réalité. La réussite est déjà une bonne chose, mais en cas d’échec la situation paraît compliquée surtout du côté de l’écolier, du collégien ou du lycéen. L’enfant qui échoue devrait avant tout retrouver sa confiance pour s’en relever. Le renforcement de la motivation mérite également une attention particulière pour que l’enfant en échec reprenne goût à la vie scolaire. Les parents, pour leur part, ont le devoir de soutenir et d’accompagner leur enfant tout au long de l’apprentissage.
La remise en confiance après l’échec scolaire
L’échec scolaire peut avoir une influence négative sur l’estime de soi. En effet, si l’échec se répète, l’enfant ou le jeune va juger lui-même ses réalisations. Il détermine sa propre valeur à partir du constat d’échec. Il représente mal ce qu’est l’échec, car ses parents ne lui parlent que de la réussite. L’enfant se trouve alors en proie à une anxiété ou à une angoisse à partir du premier échec.
Dans ce cas, les parents devraient redonner confiance à leur enfant en encourageant les efforts que celui-ci a fournis à l’école. La remise en confiance est incontournable pour encourager l’enfant en difficulté à ne jamais abandonner. L’enfant en échec scolaire lui-même peut reconstruire petit à petit sa confiance, mais il serait mieux si vous l’aidez à le faire. Vous pouvez lui expliquer que tout le monde peut échouer dans la vie. Même le génie qui excelle dans son dada peut s’emmêler les pédales. Vous devriez lui faire savoir que l’échec scolaire fait partie de l’apprentissage et peut même donner envie de lancer un défi pour le temps à venir.
La motivation pour poursuivre l’apprentissage
C’est tout à fait naturel si l’enfant ou le jeune en échec scolaire a du mal à retrouver de lui seul le goût de réapprendre. Il a besoin de soutien pour s’en sortir. Pour encourager l’enfant, le meilleur moyen est de parler plus de ses réussites que de son échec. C’est une façon aisée pour remotiver l’élève ou le jeune en échec scolaire. Pour garder la motivation de l’enfant, il serait mieux de prévaloir les forces que présente l’enfant au lieu de gronder celui-ci tout le temps ou de réitérer les faiblesses ou le mauvais résultat.
Si votre enfant est en échec scolaire, vous ne devez pas vous précipiter à le punir. Ce serait également une décision hâtive de passer au changement d’école après le premier résultat insatisfaisant. Repérez d’abord les choses qui démotivent dans le contexte scolaire ou qui accentuent la difficulté scolaire. En parallèle, vous pouvez passer au diagnostic pour détecter les points faibles de votre enfant ou pour repérer ses bêtes noires. Une fois la cause trouvée, vous entamez la remise à niveau ou la réorientation de l’enfant vers la filière qui est bien à sa portée.
Le soutien et l’accompagnement de l’enfant en échec scolaire
L’échec scolaire peut avoir de multiples causes. Parmi les principales, vous avez à connaître le manque de concentration et les troubles liés à l’apprentissage. L’enfant ou le jeune en échec a besoin d’un coach scolaire, d’un répétiteur qualifié ou encore d’un psychologue ou spécialiste en neuropsychologie. Vous pouvez consulter l’enseignant pour savoir ce qui ne va pas chez votre enfant ou pour vérifier le domaine scolaire dans lequel vit votre enfant.
Il serait bénéfique de vérifier les capacités cognitives de l’enfant. Le maître d’école ou l’enseignant est appelé à comprendre et à aider l’élève (collégien ou lycéen et écolier) en échec scolaire. Les responsables de l’éducation des enfants devraient définir des mesures préventives pour éviter l’abandon ou le décrochage scolaire.
Le soutien scolaire pour éviter l’échec
Pour le cas de l’enfant en difficultés scolaires, il s’avère nécessaire de faire un bilan cognitif complet. Il est important également d’examiner le comportement de l’enfant ou ses caractères. Votre enfant peut avoir un caractère exigeant ou perfectionniste, ce qui pourrait être à l’origine d’une perte de goût pour fréquenter l’école. Il se peut également que l’échec scolaire provienne d’un problème cognitif ou mémoriel. Dans ce cas-là, l’exercice de mémorisation est sollicité.
Le soutien scolaire est fort utile en cas de Trouble Déficitaire d’Attention ou autres troubles liés à l’apprentissage ou au comportement de l’enfant. Il peut s’agir d’une remise à niveau au moyen de cours particuliers. Vous pouvez envisager un soutien hebdomadaire pour aider votre enfant en difficulté scolaire. L’éducateur ou l’enseignant a la possibilité d’adopter une nouvelle approche méthodologique avec des techniques pédagogiques à la fois innovantes et pertinentes. Il s’avère utile de faire le point sur la rééducation.
L’aide des parents en cas d’échec scolaire de son enfant
La première chose que vous devez faire en cas d’échec scolaire c’est de détecter sa cause. Informez-vous sur cette dernière afin de trouver la solution adéquate. N’oubliez pas d’apprendre votre enfant à affronter les échecs. Pensez également à encourager la persévérance en l’aidant à se fixer des objectifs mesurables. Faire naître chez lui l’amour du défi est aussi un moyen puissant pour éviter la régression. Dans tous les cas, soyez un exemple pour votre enfant en montrant que l’on ne doit jamais abandonner.
N’oubliez pas de le féliciter pour son travail et encouragez ses efforts pour le motiver. Il s’avère indispensable de reconnaître les efforts et les succès. Accompagnez-le tout au long de son parcours académique et aidez-le en cas de difficulté. Variez autant que possible les activités que l’enfant a à pratiquer pour trouver le domaine dans lequel il excelle et, dans une large mesure, pour amorcer son épanouissement. Vous, en tant que parents, devriez penser à la prise en charge précoce de votre enfant en cas de trouble cognitif détecté par un spécialiste ou en cas de trouble 10.