Si vous n’avez pas encore une idée de ce qu’est un syndrome d’Asperger, vous allez avoir l’occasion de le savoir en faisant la lecture du présent article. Non seulement vous aurez de nouveaux éléments dans votre vocabulaire, mais également la connaissance de ce syndrome pourrait vous aider à mieux adapter les mesures nécessaires pour y faire face. Ce syndrome est un autisme qui présente quelques particularités par rapport aux genres d’autisme classiques. Parmi celles-là, la plus remarquable est l’absence de déficience intellectuelle chez l’enfant. Les chercheurs n’arrivent pas jusqu’alors à connaître l’origine de ce syndrome. Toutefois, quelques symptômes ont été identifiés après l’étude diachronique des mêmes cas. La guérison est encore impossible pour l’heure. Par contre, l’accompagnement pluridisciplinaire de l’enfant Asperger doit ou peut toujours être fait.
À propos du syndrome d’Asperger
La reconnaissance officielle du syndrome d’Asperger a été faite en 1994 par une Association psychiatrique américaine. La description de ce syndrome remonte à l’année 1943. Elle est due à un psychiatre autrichien, le Dr Hans Asperger, d’où l’appellation. D’origine génétique, le syndrome d’Asperger est défini comme étant un trouble envahissant du développement neurologique ou TED en abrégé.
Dès son enfance, une personne peut être atteinte de cette forme d’autisme. Ce syndrome se traduit par un trouble au niveau du système nerveux. Plus précisément, la transmission des informations dans le cerveau se trouve entravée. Dans la plupart des cas, la personne qui présente ce syndrome a une intelligence au-dessus des normes, et en plus de cela, elle a une bonne mémoire.
Toutefois, le trouble au niveau du cerveau ou du système cognitif que connaît l’enfant restreint les centres d’intérêt et met à mal la compréhension de certaines choses comme la communication tant gestuelle que verbale ou bien le fait qui sous-entend quelque chose. L’enfant Asperger éprouve des difficultés de relation avec les autres. Étant donné qu’il est comme déconnecté de la vie sociale, il a tant besoin d’un suivi et d’une prise en charge pour permettre son épanouissement et pour alléger les charges de ses parents. Le fait de ne pas le marginaliser, de ne pas le laisser à l’abandon ni de le harceler dans son milieu scolaire est déjà un soutien en sa faveur.
Les symptômes du syndrome d’Asperger
Le syndrome d’Asperger présente plusieurs symptômes. Entre autres, on peut citer le problème de socialisation. L’enfant a du mal à se conformer aux règles ou conventions sociales faute d’assimilation. Il manifeste souvent un comportement inhabituel vis-à-vis de sa personne ou envers autrui. Il a ce que le spécialiste appelle « pensée en détail ». La préférence tend toujours à la perfection et le principe à la vie routinière. L’enfant est souvent silencieux. Il préfère garder pour lui seul ses émotions. La distanciation et la personnalité évitante peuvent être mentionnées parmi les symptômes. Il connaît un problème d’interaction sociale. La rareté d’expression de sa part peut être assimilée à une infirmité dans les sentiments. Quand il est passionné de quelque chose, il en devient souvent un obsédé. L’enfant connaît également un problème relatif à la motricité ou aux mouvements corporels. Malgré l’appellation, le syndrome d’Asperger conserve chez l’enfant certains points forts tels que l’esprit d’analyse et la bonne logique.
Le syndrome d’Asperger et la complexité du diagnostic
On a déjà avancé plus haut que les vraies causes du syndrome d’Asperger restent encore inconnues. Ce qui fait qu’il est difficile d’aboutir à un bon diagnostic avec comme seul repère l’étude des symptômes. En effet, un même symptôme peut avoir des causes multiples. C’est pareil pour la détection des facteurs de risques.
D’après le constat fait par des analystes, les garçons sont les plus touchés par ce syndrome. Comme pour les autres formes d’autisme, le syndrome d’Asperger peut avoir un caractère héréditaire, ou en d’autres termes, il peut provenir de la génétique. Compte tenu de ces difficultés en sus des bilans et des tests à faire, une année ne suffit pas pour que les recherches puissent donner un résultat fiable. Dans tous les cas, le CRA ou Centre Ressources Autisme se charge de poser le diagnostic au moyen d’une approche pluridisciplinaire, et cela fait, vous propose un orthophoniste ou un thérapeute pour la prise en charge.
L’accompagnement en cas de syndrome d’Asperger
Il n’y a pas moyen pour guérir ou pour prévenir le syndrome d’Asperger. Ce genre d’autisme est inné. Elle peut être repérée à partir de la naissance de l’enfant jusqu’à sa troisième année. Mais, il vous est toujours possible d’accompagner l’enfant durant la thérapie. Cette dernière constitue une piste pour résoudre le problème de communication que l’enfant connaît. Elle porte à la fois sur la personnalité ou le comportement de l’enfant, sur sa faculté psychomotrice et sur son cognitif. Puisque l’enfant présente plusieurs signes, l’accompagnement pluridisciplinaire serait le mieux adapté.
L’enfant autiste Asperger a également besoin de votre soutien et de votre orientation surtout pendant son parcours académique ou tout au long de sa socialisation. L’enfant peut bien grandir avec le syndrome, avoir une profession après les études et fonder une famille comme tout le monde. Vous pouvez comprendre l’enfant Asperger et essayer d’analyser tous les signes qu’il présente afin de mieux l’accompagner et de pouvoir vivre de concert avec lui. Dans tous les cas, il est fort recommandé de recourir aux professionnels pour connaître les astuces au sujet du syndrome d’Asperger et pour avoir des conseils.
Les aides au bénéfice de l’enfant atteint du syndrome d’Asperger
Certaines Associations et certains établissements publics sont créés pour soutenir financièrement et techniquement les parents de l’enfant autiste Asperger. Entre autres, vous avez à noter la CAF et la MDPH ou Maison Départementale des Personnes Handicapées, disponible dans chaque département. Cette dernière permet sous certaines conditions l’accès aux droits de compensation et mobilise son équipe pour des prises en charge spécifiques. Les aides consistent en un soutien social, en des prestations techniques. Il peut s’agir aussi d’une allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) versée aux parents de l’enfant ou à défaut à la personne en charge, après reconnaissance, diagnostic de TSA (trouble du spectre autistique) ou examen du cas.